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Page:Régnier - La Cité des eaux, 15e éd.djvu/106

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LA COLLINE


Cette colline est belle, inclinée et pensive ;
Sa ligne sur le ciel est pure à l’horizon.
Elle est un de ces lieux où la vie indécise
Voudrait planter sa vigne et bâtir sa maison.

Nul pourtant n’a choisi sa pente solitaire
Pour y vivre ses jours, un à un, au penchant
De ce souple coteau doucement tutélaire
Vers qui monte la plaine et se hausse le champ.