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FUNÉRAILLES


Le bûcher dressé là pour ce nouvel Hercule,
Emplit l’horizon rouge et le ciel empourpré ;
Et la nuit s’illumine et tout entière brûle
À l’ardente splendeur de ce couchant sacré.

Au brasier fraternel où se tordent ensemble
Le laurier odorant et le chêne fumeux,
Une foule sans cris se hâte et se rassemble
Afin d’en emporter le reflet en ses yeux ;