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Page:Régnier - Portraits et Souvenirs, 1913.djvu/178

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I72 PORTRAITS ET SOUVENIRS


Conseil, parcourait la ville en faisant toutes sortes de bouffonneries...

Malheureusement, l'idylle entre ce fou et cette charmeresse ne dura pas longtemps, car une cruelle maladie enleva Teresa « en la fleur de sa gloire ». Pepoli pour se consoler s’adonna plus activement à la littérature. Sa fertilité fut inépuisable. Il avait fondé, pour imprimer ses œuvres, une typographie qui portait son nom, et, pour les vendre, il avait ouvert deux boutiques dans la Merceria dell’ Orologio, à l'enseigne de Pégase.


J’avoue que je n’ai pas lu les ouvrages du comte Pepoli, mais la figure de cet original revit plaisamment sous le crayon du prince Frédéric de Hohenlohe, qui sait mieux que personne les mélancoliques ou gais fantômes qui errent encore en « tabaro et baüta » à travers le dédale de la Ville enchantée.


1912