Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/295

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


B

BAAT (Catherine), sayante suédoise du xviiee siècle. Elle était très-versée dans les belles lettres. Les savans de Suède ont loué ses Tables généalogiques des familles suédoises, dressées et peintes par elle-même, et où elle rectifie, en plusieurs endroits, les fautes que Jean Messénius a commises dans son Théâtre de la noblesse de Suède.

BABBET (Victoire), ci-devant religieuse, se fit remarquer par son assiduité aux séances des clubs de la ville d’Arras en 1793 et 1794. Elle était tellement emportée pour défendre Robespierre et Joseph le Bon, qu’on la surnomma la Mère Duchesne. (Journal dit le Père Duchesne.) Elle fut incarcérée pendant quatre mois, après la mort de Robespierre et de Joseph le Bon. Après sa captivité, quoique âgée de cinquante-deux ans, elle épousa un jeune homme de dix-neuf ans, regardé généralement comme imbécile.

BABÉLIME, d’Argos, est comptée par Jamblique, dans la Vie de Pythagore, au nombre des femmes qui furent de la secte de ce pbilosophe.

BABYLONIENNES (les) étaient obligées, par une loi de leur pays, ainsi qu’on l’apprend d’Hérodote, liv. 1, chap. 199, d’aller s’asseoir auprès du temple de Vénus Militta, pour attendre l’occasion d’avoir affaire à quelque étranger. La loi n’en exemptait aucune. Il fallait que toutes, riches et pauvres, belles et laides, satisfissent une fois en leur vie au désir de la loi.

Les riches et grandes dames, accompagnées d’une foule de domestiques, allendaient le chaland dans leurs voitures. Toutes les autres formaient comme différentes