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Page:Rétif de La Bretonne - L’Anti-Justine ou les délices de l’amour, 1864.djvu/160

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» On ne se douterait pas pourquoi. J’avais oui dire que le foutre avalé chaud était excellent pour la poitrine, fortifiait et blanchissait le teint ; je voulais en avaler ma chopine en suçant le vit de Guac ; j’y courus dès que je me vis libre ; il allait sortir. « Je viens vous donner du plaisir, lui dis-je, mais sans en prendre ; vous m’avez trop fatiguée hier. — Allons, ma belle, que faut-il faire ?… vous enculer, vous encuisser, vous endosser, vous enaisseller, vous enoreiller, vous encoller, vous entétonner, décharger sur le nombril, me faire serrer le vit entre vos mollets, faire un con de votre soulier ou de votre jolie mule ?… tout, je ferai tout pour vous, hors vous enconner ; je ne saurais pas ce que nous sommes, vous trop belle et moi trop laid… » Au lieu de répondre à ce langage, qui était de l’arabe pour moi, j’avais déboutonné sa culotte et le branlais d’une main en chatouillant par instinct les couilles, de l’autre. Il se récriait de plaisir : « Déesse… sacrée garce… divine putain… branle… branle… chatouille… chatouille les couilles… oh ! oh !… quelles délices… bougresse… gueuse… putain… divinité… le foutre vient !… » À ce mot, j’embouchai le gros vit, le palpotant de ma langue et du palais. Ce fut alors que Guac en délire s’écria : « Foutre !… divine bouche !… con de la déesse Vénus, con de Cléopâtre conniliée par Antoine, con de Laïs, d’Aspasie, de Phryné, con d’Agnès Sorel, de Marion Delorme, de Ninon, de la d’Aubigné, de la Vallière, de la Pompadour, de la Duthé, de la Lange, de la jolie Marc, de l’adorable et provoquante Mézerai, de la jeune et naïve Henry, vous ne valez pas cette bouche-là ! je fous… ous…