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Page:Rétif de La Bretonne - L’Anti-Justine ou les délices de l’amour, 1864.djvu/97

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troussa au-dessus des reins, se parfuma le cul et le con avec une autre fine éponge, tendit le col, se traça bien le con, puis elle se renversa sur le foutoir avant de fermer les rideaux. Je les allai tirer en disant à Trait-d’Amour de me suivre dans un instant. Je me jetai sur la délicieuse Poilsoyeux, et l’enconnai ; Trait-d’Amour me chatouilla les couilles ; j’émis avec fureur ; ma fouteuse se récria de volupté, je me hâtai de déconner. Trait-d’Amour attendait, tout déculotté ; il se précipita sur ma fille, et je dis en me penchant sur la tête de l’enconneur : « Allons, allons, ma belle, les reins souples, j’ai repris une vigueur nouvelle » Trait-d’Amour cependant enfonçait à peine son beau vit dans cet étroit bijou, encore que mon foutre y servît de pommade ; Conquette, de nouveau dépucelée, criottait en soupirottant, et néanmoins remua du cul vivement et à chaque dardement de vit. Je rebandais, mais Trait-d’Amour foutit trois coups et fit trois copieuses éjaculations avant de déconner. Je le tirai pour le forcer à reprendre haleine. « Je vais pendant ce temps, lui dis-je très bas, faire une partie de trois. — Je vais, me dit-il, faire de même ; vous ne bandez plus assez raide, et je suis votre boute-en-train Mais elle a le con plein de foutre. » Ma fille se lavait, je raidissais de plus en plus à la vue des cuisses de neige, de la jambe fine, du pied parfait, du cul, du con, du ventre d’ivoire, du nombril bien fait, des tétons de ma fouteuse. Je dis tout haut à Trait-d’Amour : « Beau fouteur, montre-toi, que ma déesse voie le superbe vit dont je l’ai régalée. »

Trait-d’Amour parut, son trait à la main ; ce n’était