d’ici, je ſouhaite que jamais ils ne me-mettent de leur dangereuse ſociété. Tout me plaît ; je mennuie, mon pauvre Frère ; je ſuis mal-à-mon-aise, ét dans une ſituation que je n’ai-pas-encore-éprouvée ; ſans la lecture, je ne pourrais pas y-tenir. En-presentant mes reſpects à nos chers Père ét Mére, dis-leur que je pourrais bién tomber malade… Non, ne leur dis pas ça ; car ils ſ’inquiéteraient peutêtre, ét ce ſerait un reproche que j’aurais à me faire ; d’ailleurs, je veus encore eſſayer ſi je ne me ferai pas. Embraſſe pour moi nos Frères ét Sœurs : Dis ſurtout à Urſule, de ne me-pas-oublier. Je te ſalue de tout mon cœur, ét fais bién mes complimens à Fanchon.
1 decemb.
Mon chèr Frère : Je t’écris ces lignes,
pour te faire-à-ſavoir que j’ai-reçu la tiénne,
en-date du premier du courant ; & en-même-temps
pour te dire, que nous avons-été--