Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/114

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bles : je vous vois, perfide ! Je faillis tomber à la renverse. « Ne craignez rien, il rêve, me dit vivement Madame Gerboski, en saisissant mon bras… Cet homme qui ne dort jamais, victime d’un topique qu’il a pris hier pour la scène terrible dont vous deviez être victime, est assoupi, peut-être pour toujours. Le Médecin est arrivé, l’instant est propice, fuyons »…


Je la suis ; nous descendons par un couloir obscur ; elle ouvre une petite porte, saisit un enfant endormi, me le donne : c’est Edvinski. L’enfant veut faire un cri en sentant sa mère, je le comprime, l’étouffe ce cri si cher, avec mille baisers maternels et nous doublons le pas. Arrivées à la grande porte, le suisse crie : qui va-là ! La bonne Gerboski nomme le Médecin ;