nesse qui nous avait sauvé à Alexiowitz.
« Voilà, dit-il, voilà notre asyle depuis
quinze jours ; poursuivis comme
Polonais, nous hasardâmes de descendre
dans cette crevasse. Une
grotte spacieuse se présenta à nos
regards dans ces rochers ; nous résolûmes
d’y passer la nuit ; quelques
provisions nous permirent de
soutenir nos forces et notre espérance
jusqu’au lendemain, qu’un
de nos compagnons d’infortune essaya
de monter et de reconnaître
s’il serait possible de passer le Mont
Stolberg. Hélas ! il nous rapporta
la triste nouvelle que nous étions
investis par les Russes, et la certitude
d’être saisis si nous quittions
cet asyle. Nous avons donc résolu de
nous y cacher jusqu’à ce qu’il plaise
au Ciel de hâter notre délivrance.
Chaque jour une de ces femmes
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