et Allemande, et tenir les livres, le
saisis cette nouvelle avec ardeur, et
vole à l’adresse indiquée. Après avoir
traversé une allée sombre, je suis introduite
dans une maison de médiocre
apparence, près de l’ancien Couvent
réformé des Cordeliers. On me fait
passer ensuite par plusieurs pièces obscures
du rez-de-chaussée, et enfin, entrer
dans une boutique de Distillateur
en apparence. Là, un homme en perruque
noire, en habit brun, d’une
figure honnête, me fait asseoir, me
donne du papier, me prie de montrer
mon écriture. J’essaye de tracer quelques
lignes : — Belle ! très-belle ! s’écrie
cet homme en me fixant, et me
laissant voir, par son air, que cette exclamation
s’adresse plutôt à mes traits
qu’à ma plume ; « vous resterez avec
nous. « A ces mots, il donne un coup
de talon assez fort sur le plancher ;
Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/168
Apparence
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 152 )