Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/173

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» ce n’est pas ici votre place, ni la mienne, ajouta-t-il, en soupirant : j’ai décidé mes camarades, résolus à un partage infame, à se laisser entre eux quinze jours d’hymen… » Je jettai un cri de douleur… « Rassurez-vous, reprit-il, quinze jours peuvent amener bien des changemens dans votre sort ; c’est moi que le destin a favorisé, mais il n’a rien fait encore sans votre aveu ; croyez à ma délicatesse. Né d’une des bonnes familles de Maconnais, j’ai été attaché à la légation française de Venise : bientôt j’ai été remplacé pour des raisons d’état que j’ignore, après avoir épuisé toutes les ressources qu’une espérance vaine a bientôt dissipées. Je me suis établi à Bude, maître de dessin, art dans lequel j’avais un talent assez distingué ; j’y réussissais