Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/216

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le pressai de m’en expliquer la cause : « avant tout, me dit-il, souffrez que nous récueillions, dans notre champêtre asyle, votre voiture et vos gens. Faites prendre au postillon ce chemin étroit, il conduit à notre demeure, dont je me suis éloigné en chassant. » Notre demeure ! Ce mot me frappa et me fit soupirer malgré moi. Il écrivit avec un crayon quelques mots qu’il donna à mon valet pour qu’il détachât un cheval et prît les devans. Ernest monta ensuite dans ma voiture, en me disant que nous avions encore trois lieues jusqu’au château et qu’il pourrait m’instruire chemin faisant des évènemens bizarres qui, avaient produit notre rencontre. Je l’en pressai ; mon cœur en était plus avide encore que ma tête. Il me parla ainsi :