Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/232

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plusieurs membres de la Société me parussent rester en arrière, en me regardant avec dédain. Après quelques instans écoulés, je cherchai en moi-même les causes de cette étrange association. « Serait-il possible, me disais-je, que la mesure de nos crimes eût réellement révolté une masse d’esprits féminins et que ces ramifications s’étendissent déjà par toute l’Europe, ainsi que le Professeur l’a prétendu ?… Je pensai à vous, ma chère Pauliska, et me dis que j’avais mérité mon sort. »

» Tandis que je me livrais à ces réflexions cruelles, deux élèves, portant un panier vinrent à ma cage, le déposèrent dans le tour, sans proférer un mot et me firent passer mon dîner. — « Mesdames, m’écriai-je, au nom de vos perfections, daignez m’apprendre. — Nichts, nichts

dirent-