par dépouiller le Dieu du Pinde. Nous
sortîmes de l’Aigle Rouge, après nous
être dépouillés de notre divinité et de
notre dernière ressource.
» Nous nous croyions alors libres au moins de diriger nos pas où nous voulions ; hélas ! nous trouvâmes à la porte de l’hôtel, un ordre du Magistrat pour nous rendre à l’Hôtel-de-Ville. La police était terrible alors à Francfort, et les noms étrangers tellement redoutés, de quelque parti qu’ils fussent, qu’on ne pouvait obtenir, sans une fortune constatée, la permission de séjourner dans la ville. On nous reçut comme deux étourdis, et un Commissaire Impérial me signifia que j’eusse à rentrer dans les Corps Francs, dont je paraissais déserteur d’après mes papiers. Je choisis celui de Giulai, et j’engageai Julie à