des nouvelles de mon malheureux
compagnon, nulle réponse, nul indice…
Enfin je fus mis en liberté
le quatrième jour, et dûs paraître
sous les drapeaux à midi sur la grande
place avec la troupe.
» Ce n’était pas jour de revue du Commissaire Impérial ; je présumai que le Prince-Royal passant, on se mettait en parade, je me rendis donc à mon poste. Nous y restâmes deux heures sous les armes. Un air sombre et farouche répandu sur les visages m’inquiettait ; mais je n’en pouvais deviner la cause. Je n’osais proférer un mot. J’observai seulement que Trench semblait rayonner de joye et guetter l’instant de me trouver en faute : je ne lui donnai point cette satisfaction. Cependant ne pouvant résister à mon incertitude, j’allais jetter un regard sur le peloton où devait être Julie ;