à l’idée de m’admettre ; enfin il fut
décidé que je resterais dans la maison,
jusqu’à ce que mes parens courroucés
fussent appaisés. Elle nous annonça
d’ailleurs qu’étant dans une maison
régulière et à-peu-près conventuelle,
nous eussions à nous préparer d’après
notre vie passée, à une confession générale
auprès de l’Abbé Parent. « C’est
un saint homme, nous dit Mlle.
Brunher qui a fui le pays des idolâtres,
pour habiter la terre promise ;
un pieux Abbé Français qui a toute
ma confiance et mérite la votre. »
Nous protestâmes d’une soumission
entière au saint Directeur, et nous
eûmes ce jour même l’honneur de
dîner avec lui.
» Je crus remarquer que la pieuse tournure de l’Abbé Parent, n’était point hypocrisie, et y reconnaître les traits de la véritable dévotion, d’un