Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/307

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
( 31 )


à l’idée de m’admettre ; enfin il fut décidé que je resterais dans la maison, jusqu’à ce que mes parens courroucés fussent appaisés. Elle nous annonça d’ailleurs qu’étant dans une maison régulière et à-peu-près conventuelle, nous eussions à nous préparer d’après notre vie passée, à une confession générale auprès de l’Abbé Parent. « C’est un saint homme, nous dit Mlle . Brunher qui a fui le pays des idolâtres, pour habiter la terre promise ; un pieux Abbé Français qui a toute ma confiance et mérite la votre. » Nous protestâmes d’une soumission entière au saint Directeur, et nous eûmes ce jour même l’honneur de dîner avec lui.

» Je crus remarquer que la pieuse tournure de l’Abbé Parent, n’était point hypocrisie, et y reconnaître les traits de la véritable dévotion, d’un

B 4