l’erreur du Père complette par la nature
de ses questions. On s’informa
du Couvent où elle avait été élevée,
du caractère et de l’ordre des professes :
on questionna beaucoup sur
l’espèce de châtimens corporels usités
dans cette maison, et je remarquai
qu’on s’appesantissait beaucoup sur
un de ces châtimens, dont le Père
soutenait la nécessité pour l’humiliation
et la macération.
» Après huit jours d’épreuves et de mortifications, nous fumes jugées dignes d’être admises aux pénitences de notre tante, et ce fut avec une gravité extrême que le Père Parent nous l’annonça.
» Nous fumes introduits le soir dans le cabinet de Mlle . Brunher ; nous la trouvâmes sur un prie-dieu, absorbée dans ses méditations. Le Père Parent était à genoux, par terre, de-