Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/316

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» ressens l’avant-goût des jouissances célestes ! »

» Je m’arrachai des bras de ce démoniaque, pendant que la pauvre tante s’extasiait sur les effets de la pénitence et préparait au saint homme le consommé qu’elle était dans l’usage de lui faire prendre après ses mortifications. L’instant de fureur passé, le Père Parent se rhabilla pièce-à-pièce, les yeux baissés, avec un air d’humiliation profonde, disant une prière à chaque vêtement qu’il plaçait ; puis, nous donnant sa bénédiction, il passa dans la salle à manger pour se réconforter.

» Ces scènes se renouvelèrent plusieurs fois avant que j’eusse acquis assez de crédit dans la maison, pour instruire notre tante de mes soupçons à l’égard de l’Abbé. Ils devenaient chaque jour plus violens ;