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de dépôt ; tout s’en allait tellement piano et à petites parties, que les preuves devenaient fort difficiles à acquérir. Enfin, un soir, je crus entrevoir l’instant d’éclaircir l’affaire. Un Juif se présenta à la chûte du jour pour entretenir le Père Parent. Il était sorti. L’embarras de l’hébreu me donna des soupçons : je me procurai à l’instant du papier et contrefaisant l’écriture du Père, talent dans lequel j’excellais, je mandai au Juif : « qu’étant très-malade, il eût à me tracer d’un mot ce qu’il avait terminé pour la vente des effets que je lui avais confiés, que cela pressait, et que j’attendais sa réponse le lendemain matin, à neuf heures ; qu’il eût à la glisser sous la porte de ma chambre, où personne n’entrait. « On remit le billet au Juif, qui promit de rendre réponse