Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/327

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les yeux inondés de larmes. Mais quelle fut sa douleur, en entendant son père adresser ses paroles à un vieillard, près duquel vint s’asseoir le vainqueur couronné : « Heureux les pères qui, comme toi, ont un fils brave et sage ! Heureux les pères qui n’ont point de filles, vils instrumens du déshonneur et de l’opprobre de notre vieillesse ! » — « Calmez-vous, mon bon Seigneur, reprenait le vieillard, Julie était trop humaine, trop charitable pour avoir oublié la vertu ; nous en répondrions tous, oui, tous ! » — Vaine consolation ! s’écria le Baron, s’élevant sur son tertre comme un sapin lugubre dans ses forêts. Un vent violent hérissait ses cheveux blancs sur son front sourcilleux. Jamais le sermon d’un célibataire en soutane, valût-il cet

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