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chocs de la nature, de l’honneur satisfait, assiègent à-la-fois l’ame du Baron, qui laisse tomber ses armes avec ses pleurs, et laisse enfin évanouir le phantôme des préjugés devant les douces impulsions de la nature.

» Vous sentez, mon amie, ce que dût exiger le Baron en pardonnant et en apprenant mon rang et ma naissance. Quelque volontaire qu’eût été la démarche de sa fille, j’en avais été l’objet et la réparation devait être publique. Vous voyez, en ce moment, le château de Molsheim, où notre hymen fut projetté et où nous fûmes conduits le même soir. Voilà, mon amie, tout ce qui s’est passé depuis notre séparation. »




A ces mots, nous entrâmes Ernest et moi dans les cours du château.