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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/358

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une force surprenante. Nous descendons dans les cours ; je vois une Toiture préparée ; un silence profond régnait parmi les gens, aucune clarté ne me faisait reconnaître ceux qui m’entouraient. Je ne pus me défendre d’un mouvement d’effroi. Tantôt j’imaginais que, dans son accès de fureur, on m’entraînait au milieu de ces forêts pour m’y poignarder ; tantôt croyant m’égarer dans un songe si pénible, je doutais encore de ma situation.

Enfin je crus reconnaître mon valet qui me parlait à voix basse, ce son me rendit le courage. Je jettai un regard sur ce donjon funeste, sur la fenêtre d’Ernest qui sommeillait sans doute, quand deux êtres malheureux veillaient si cruellement pour lui. Je m’élançai dans la voiture et m’éloignai confondue, troublée