Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/361

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» quelques souvenirs, de mon espérance, je coulerai des jours tranquilles. » Mais bientôt l’idée de mon fils perdu, venait m’assaillir avec un saisissement cruel, cette pensée empoisonnait mon air, tout s’écrivait en noir dans l’avenir, et je retombais dans le plus profond accablement.

Je supprime le détail d’une route assez pénible jusqu’à Trente. L’uniformité de mes plaintes, de mes chagrins, ne pourrait intéresser long-tems. Je jettai un regard sur cette ville, siège d’un concile fameux. Mon imagination se porta naturellement sur les erreurs et les crimes des fanatiques ; cause funeste d’une grande partie des maux des mortels. Je vis d’un coup-d’œil les foudres papales, les schismes, les guerres civiles, vomis d’un séjour obscur sur une terre heureuse : tous