heur, je croyais que c’était ma mère.
Je passai encore la moitié de ce jour
entre la vie et la mort, quand le dernier
effort de la nature m’anime, me
donne une espèce de rage. Assis par
terre, je saisis la table, y attache
mes dents avec frénésie, je la tire à
moi, et fais tomber une grande lampe
pleine d’huile. Aussi-tôt mes lèvres
se collent avec avidité sur cette table
pour saisir le liquide ; je l’aspire
avec force ; il est pour moi le mets
le plus cher. Je m’inonde alors
d’un breuvage qui pour un instant
de vie, me plonge bientôt dans une
langueur et un vomissement, dernier
effort de mon estomach anéanti :
je mourrais… j’étais mort ; car
j’ignore ce qui s’est passé jusqu’au
moment où je me suis retrouvé
sur ton lit, entouré des gens de la
maison. On m’a rétabli par dégrés,
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Tome II.
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