Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/400

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» ce secret unique ; n’en parle jamais à une autre femme, ce serait un sacrilège. Il faudra employer ce moyen encore plusieurs fois, pour renouveller ton être, attendu ton extrême jeunesse, et pour prévenir plus sûrement les coups de Taillandino. Jusque-là l’essentiel est de l’empêcher d’agir. Il convient donc que tu feignes une maladie : il n’osera entreprendre une opération dans cet état. »

» Zéphirina avait pris sur moi un si fort ascendant, j’étais si persuadé qu’elle était l’organe de Dieu même pour me sauver d’un malheur, et l’ivresse que j’avais goûtée comme preuve d’immortalité, m’attachait tellement à elle, que je promis le plus inviolable silence. — « Demain, dit-elle, je viendrai à la même heure, te fortifier contre les en-