Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/424

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frais donnait sur cette place immense et balançant ces lumières pâles et prêtes à défaillir, semblait promener à mes yeux des torches funèbres. Une tristesse involontaire s’emparait de moi, je me livrais à mes pressentimens… Grand Dieu ! ils ne m’ont jamais trompée ! au tournant de la rue d’Alba, quatre hommes en manteau s’élancent, l’un d’eux jette le sien, comme un vaste éteignoir sur notre fallot, et y engloutit le porteur avec la lumière. Les trois autres s’attaquent à Morsall et à moi, nous ferment la bouche, les yeux, et nous transportent par des chemins invisibles pour nous. A peine pûs-je démêler qu’un inconnu prenait notre défense. Il épuisa ses efforts et ses armes contre les ravisseurs, rien ne put nous en délivrer. « Reconnaissez Durand, me