Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/433

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» seule que vous devrez de les trouver moins haïssables ; mes secrets vont jusqu’à rajeunir l’homme, et toujours par les mêmes moyens. » Je baissai les yeux pendant quelques instans, quelle fut ma surprise en relevant mes regards sur lui, de lui trouver la peau tendue, le visage plein ! Ses joues creuses avaient disparu, son air paraissait plus vif… « Mon rajeunissement extérieur. Madame est l’effet du souffle pur des enfans choisis, placés dans le cabinet voisin ; gaz que je fais insinuer dans mes chairs par un soufflet de mon invention, tandis que j’en abreuve l’intérieur. » Je ne compris rien à ce langage bizarre ; mais bientôt il parla à mes yeux. Il me fit observer un soufflet d’ébène, garni en argent, placé sous une niche et qui paraissait puiser son aliment dans la pièce