Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/437

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pellait, et se retira après m’avoir recommandé la plus parfaite tranquillité d’esprit.

Je passai une journée assez paisible. On m’avait sortie de mon récipient par une trappe pratiquée au parquet et qui se refermait à volonté. On en avait agi de même pour les enfans. Je jugeai que ces expériences se feraient rarement et sans danger. Je mangeai avec quelque confiance, et me livrai au sommeil. Le lendemain quel fut mon étonnement, d’entendre annoncer chez le Baron, dont je n’étais séparée que par une porte, le fameux Avocat Salviati, alors à Rome ; célèbre magnétiseur et illuminé, dont j’avais si souvent ouï parler. Je ne doutai point que ces deux personnages étranges n’eussent de grandes relations ensemble, et je frémis d’être exposée à de nouveaux essais, J’é-