vement, suivi d’un grand homme,
le chapeau sur les yeux, que je reconnus
bientôt pour être Paolo Guardia,
ce Peintre scélérat, agent du
Cardinal Legat et de tous les illuminés.
Le Peintre donnait la main
à une femme voilée, qui me parut
d’une taille remarquable et d’une
grande beauté ; lorsqu’on leva son
voile, des cheveux blonds bouclés
retombant sur ses épaules, un teint
éblouissant, des yeux noirs, contrastant
avec ce teint et cette chevelure,
donnèrent à sa phisionomie un mêlange
de sensibilité et de volupté
ravissant. Je l’admirais ; lorsque le
Peintre prononçant ces mots : ma
chère sœur, je ne vis plus que la
corruptrice de mon fils, Zéphirina,
et lui jettai des regards d’indignation.
Zéphirina s’assit d’un air modeste, paraissant aussi agitée que moi. « Vous