Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/447

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» je n’ai pas oublié le jugement de Bologne. O vendetta ! je la trouverai… Le Baron voulut l’arrêter. Paolo se hâta de fureter, et trouvant ma porte, il se mit en devoir de l’enfoncer. Le Baron débile, tout enflé encore par son prétendu rajeunissement du matin, fit d’inutiles efforts ; il voulut saisir Paolo, qui le frappant rudement, fit désenfler comme un ballon mon pauvre défenseur lequel tomba presque évanoui, pendant que Salviati riant aux éclats, lui criait : Baron, ta jeunesse s’évapore.

Je voulus en vain fuir le sort qui m’attendait ; ma porte fut forcée, je fus saisie, entraînée au milieu du cabinet, où Salviati préparait la machine électrique. Il me regarda de son œil perçant, s’approcha de moi, et parcourant ma taille, et des yeux toute ma personne, il dit : « C’est

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