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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/462

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ferma trois portes. Le Baron fut placé à côté de lui ; il était sans manteau, et dans un état de maigreur à faire pitié. Je crus remarquer qu’il tenait un flacon dans son sein. Taillandino et le Peintre furent placés dans la même prison, et l’on me conduisit avec Zéphirina dans une salle voûtée, à l’extrémité du souterrain. Une espèce de grille ou parloir, laissait arriver la clarté de la lampe du carrefour, et l’air pouvant s’y renouveller plus aisément, rendait ce séjour moins funeste peut-être ; mais plus terrible, en nous rendant témoins du passage, et des gémissemens des victimes qu’on emmenait et torturait souvent.

Nous passâmes plusieurs jours dans un silence effrayant. Le quatrième, nous entendîmes une voix forte tonnant contre les gardes qui nous avaient conduits, sur ce qu’on ne nous avait