Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/496

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ment cruel qui m’avait fait retomber dans les mains du Baron d’Olnitz, et de là dans les fers du Tribunal, tremblant pour mon sort, sans ressources pour y remédier, et faire des démarches si urgentes, il s’était hâté d’après l’avis de Durand, d’en écrire à Ernest, à Molsheim ; que cet ami constant, instruit de mon malheur, n’avait pas perdu un instant pour accourir prodiguer sa fortune et ses soins afin de démontrer mon innocence, et que ma liberté était encore plus l’ouvrage de l’amour que de leur amitié. « Ah ! ne parlons encore que d’amitié, dit Ernest en soupirant, et jettant les yeux sur ses crêpes : je dois un long hommage à la tendre et infortunée Julie. Son cœur n’était pas de ce siècle. Une jalousie extrême l’a minée lentement, et l’a conduite au tom-