Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/93

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» ce que j’ai fait, et Vénus toute entière à passé dans vos veines ».

Je ne pus retenir un mouvement d’horreur. Il m’arrêta aussi-tôt, m’appliqua sur la poitrine sa main impregnée d’une poussière blanche, et, à ce qu’il me parut, il me magnétisa. Soudain, je tombai dans un état d’immobilité complette. Alors il prit mes deux bras et répêta son discours. Cependant j’avais repris mes sens, mais le poison opérait, je sentais mon cœur se troubler, une chaleur indicible circuler en tout mon corps… O ignominie ! je crois que j’ai laissé tomber un regard de tendresse sur ce monstre ; pour lui, il sourit, peu étonné de son succès et continua. « L’effervescence se manifeste, votre front est brûlant. Les vapeurs du résidu agitent votre imagination, votre rêverie est tout amour, j’en suis sûr, c’est

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