Page:R.-J. Haüy - Traité élémentaire de physique - 1803 - Vol 1.djvu/42

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
xxv
INTRODUCTION.

seule, soit en la combinant avec la réflexion, pour grossir les objets, les rapprocher, et nous en montrer qui existoient à notre insçu. Nous nous attacherons surtout à présenter avec clarté le principe sur lequel est fondée la construction des lunettes achromatiques, longtemps retardée par l’obstacle que lui opposoit l’autorité de Newton, annoncée pour la première fois comme possible par Euler, et entreprise avec tant de succès par Dollond. Enfin, pour ne rien omettre de ce qu’il y a d’intéressant dans un sujet si varié, nous donnerons une description succincte des instrumens qui, tels que la chambre obscure et le microscope solaire, produisent leurs effets sur un plan qui se présente comme un fond au pinceau de la lumière.

Dans tout ce que nous avons emprunté à la Chimie, nous nous sommes bornés à ce qui étoit nécessaire pour l’intelligence des phénomènes physiques qui dépendent en partie de l’affinité ou de quelque autre force analogue. Nous étions d’ailleurs d’autant mieux dispensés de nous étendre sur les connoissances relatives aux actions de ces forces, que la France est redevable aux travaux des