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TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE

plan BoA, prenne une autre position, telle que mn (fig. 81) ; et si nous considérons les lignes ok, oh, qui coïncident avec la direction primitive, comme les résultantes des forces exercées par le globe, lorsque la position est la plus avantageuse, il faudra, dans le cas présent, décomposer la force ok suivant deux directions, l’une kx perpendiculaire sur om, et qui ne contribue en rien à l’effet, l’autre ox qui coïncide avec om, et qui représente la force réelle ; c’est-à-dire, que la force ok se trouve diminuée dans le rapport de ok à ox. Si nous décomposons de même la force oh suivant deux directions, l’une hl perpendiculaire sur on, l’autre ol qui se confond avec cette dernière ligne, ol représentera la force qui agit seule pour produire l’effet demandé.

À mesure que la verge s’écartera de la position mn, en prenant une direction pr qui fasse un angle encore plus ouvert avec la première, la quantité de la force réelle os ou oy ira toujours en diminuant ; et lorsque la verge sera située sur la ligne tz qui fait un angle droit avec kh, la force réelle se trouvera réduite à zéro.

Passé ce terme, si l’on augmente l’angle que fait avec kh la nouvelle position de la verge, de manière, par exemple, que cette position coïncide avec bd, les mêmes effets recommenceront ; c’est-à-dire, que si l’on mène les lignes kf et gh perpendiculaires, l’une sur od, et l’autre sur ob, of représentera la force qui détermine le mouvement du fluide austral vers d, et og celle qui sollicite le fluide boréal à se mouvoir vers b.