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DE PHYSIQUE.

cher à volonté de la seconde, au moyen d’un tuyau mobile, à l’extrémité duquel cette lentille est fixée.

Les rayons qui ont traversé cette même lentille produisent, sur une muraille ou une toile blanche située à l’opposé, une copie en grand des figures tracées sur le verre plan ; et il est facile de voir que cette copie représente les objets droits, en conséquence de ce que les pinceaux lumineux se croisent dans la seconde lentille. Deux circonstances contribuent à rendre plus vives les couleurs des images qui s’offrent aux yeux des spectateurs ; savoir la force de la lumière à laquelle est exposé le verre plan, et le cercle lumineux que les rayons émergens vont former sur la muraille.

904. Le microscope solaire ne diffère proprement de la lanterne magique, qu’en ce qu’il est éclairé par un rayon solaire que l’on introduit dans un endroit obscur, au moyen d’un miroir plan qui le réfléchit horizontalement. Ce rayon passe à travers une lentille adaptée au trou de la fenêtre. On présente à la vive lumière qui sort de cette lentille un petit verre blanc nommé porte-objet, et sur lequel on a fixé de petits insectes, des poussières de papillon ou autres corpuscules transparens

Une seconde lentille, destinée à produire l’image, est couverte, du côté du porte-objet, d’une petite lame de plomb percée d’un trou d’épingle ; c’est par ce trou que passent en se croisant les jets de lumière qui viennent des différens points de l’objet, et voici l’avantage qui résulte de cette construction.

Les jets lumineux dont il s’agit approchent beaucoup d’être des rayons simples ou des cylindres infiniment

Tome ii.
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