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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/130

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JUSTINE.

taire Georges ne se faisait pas tirer l’oreille pour réduire ce nombre à zéro.

— Est-ce que tu ne le reconnais pas maintenant ? reprit le brigadier.

— Mais je ne l’ai jamais vu.

— Fameuse raison ! Est-ce qu’un gendarme a besoin d’avoir vu les gens pour les reconnaître ?… Des gens comme celui-là, surtout… avec leurs figures atroces…

— Il a l’air doux comme un mouton.

— Tu trouves ? Eh bien ! essaie de t’y frotter tout seul…

— Il ne tient qu’à vous que nous ne nous y frottions pas du tout.

— Le danger est grand sans doute ; mais