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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/190

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JUSTINE.

— Eh bien ! dit-il, où en sommes-nous ?

— Elle ne veut rien dire.

— Qu’elle se taise et que le diable l’emporte !… Depuis quand est-il si difficile de faire parler une femme ?… J’en ai confessé trois depuis ce matin, et je quitte à l’instant la femme de chambre qui m’en a dit à elle seule plus que nous n’avons besoin d’en savoir. Ainsi, ne vous inquiétez pas du reste.

— Tu es bien sûr de ton rôle, Grelotin ?

— Je m’en vante. Vous verrez ça : c’est une affaire bien filée, qui me fera honneur… Mais le jour commence à baisser ; je crois que nous n’avons pas un moment à perdre.


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