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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/210

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JUSTINE.

— Eh bien ! Quoi ? On l’a guérie du mal de dents, voilà tout ; si elle n’est pas contente des médecins, elle peut porter plainte au Père éternel.

Justine tomba sans mouvement sur le carreau. Quand elle reprit connaissance, elle était de nouveau enfermée dans le caveau, entièrement nue ; mais, en étendant ses bras, elle sentit ses vêtemens de femme près d’elle d’un côté, et de l’autre quelques provisions qui annonçaient que les bandits étaient intéressés à ce qu’elle ne mourût pas de faim. Elle s’habilla comme elle put, pria avec ferveur, et recouvra enfin assez de forces pour supporter la vie.


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