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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/254

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JUSTINE.

où, grâce à l’aumônier, Justine habitait depuis long-temps.

— Es-tu sûr que ce soit là, Pagneux ? dit l’un des deux hommes.

— C’te farce ! est-ce que tu n’vois pas l’uméro ?… Faut convenir qu’la particulière doit être une maîtresse femme !

— Oui, et qu’elle nous aura bien fait gagner notre argent ; il y a quatre mois qu’on devrait la tenir.

— Et Pitois qui voulait la faire tout seul !… Allez donc vous y faire mordre ! une particulière qui vous frise la moustache avec des crucifix à ressort, comme une autre vous souhaiterait le bon jour !

— Bah ! c’est des mots !

— Ça n’empêche pas que tu feras bien de