Aller au contenu

Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/290

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
276
JUSTINE.

mentalement le commissaire ; ce cagot me fera certainement destituer !…

— Voulez-vous bien visiter cette seconde pièce ? reprit le prêtre en marchant devant les agens, armé d’un flambeau.

— Mon Dieu ! monsieur, un coup d’œil, seulement pour la forme… D’ailleurs, vous dicterez vous-même le procès-verbal… Au fait il est épouvantable que sur un mot, un fait erroné, un renseignement douteux, on se croie autorisé à en agir ainsi envers un respectable ecclésiastique.

— Monsieur le commissaire, vous avez d’excellens principes.

— Monsieur l’abbé, je suis dans la désolation.

— Mon Dieu ! il n’y a pas de quoi.

— Pas de quoi ! se dit encore mentalement