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JUSTINE.
avec Justine et qu’il devait y passer quelques jours. À l’instant sa résolution fut prise, et le soir, armé d’une paire de pistolets, il se mit en sentinelle à la porte de l’hôtel de ce personnage. Au bout d’une heure, un domestique sort ; le vieux forçat l’aborde.
— Le valet de chambre du comte est-il à l’hôtel ?
— Oui, monsieur.
— Obligez-moi donc de lui dire que je l’attends ici. Je lui apporte des nouvelles de sa famille.
— Entrez, vous le trouverez.
— Impossible ; j’attends la voiture qui va partir, je courrais risque de perdre ma place.
Le valet de chambre est appelé ; Guibard l’emmène à quelques pas, et lui dit avec le plus grand sang-froid :