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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/606

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CONFESSIONS.

saintes. Sa Providence, à lui, n’était-ce pas le poignard ? cette pensée faisait bondir le cœur.

— Grâce au ciel, dit enfin Justine, nous ne manquons de rien.

Elle dressa le couvert en s’efforçant de s’étourdir, mais elle n’y réussit qu’imparfaitement ; car il lui fut impossible de manger, et elle s’occupa de Georges tant que le repas dura. Guibard mangea comme un ogre, et but trois bouteilles de vin ; après quoi il offrit de continuer le récit de son histoire, et, l’auditoire ayant accepté la proposition avec empressement, le vieux forçat reprit ainsi :


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