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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/68

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JUSTINE.

je suis assez charitable pour vous en prévenir.

— Au nom de Dieu ne me condamnez pas sans m’entendre !

Elle fut interrompue par la vieille, qui vint lui apporter ou plutôt qui lui jeta un morceau de pain et quelques débris de cuisine en grommelant.

— À l’entendre, ne dirait-on pas qu’elle a les plus belles choses du monde à nous raconter… Passez par ici, ajouta-t-elle ; en montrant la cuisine, et laissez monsieur le curé en paix ; car voici l’heure où il lit son bréviaire.

Le pasteur commençait à s’endormir.

— Encore un mot, de grâce, s’écria Justine, je vous conjure au nom de notre sainte