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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/755

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JUSTINE.

— C’est vrai ; mais c’est que, sauf vot’ respect, je ne connais pas cette bête-là.

— Diable ! vous ne lisez donc pas les discours des députés ? Qu’importe !… Vous comprenez qu’il me faut trente hommes bien armés.

— Alors je n’vois qu’une chose ; c’est d’envoyer à la sous-préfecture de la ville voisine demander tous les gendarmes…

— Mais, monsieur le maire, vous ne comprenez donc pas ? ce ne sont pas des gendarmes que je veux ; ce sont des hommes… des hommes bien armés.

— Et c’est à moi que vous demandez ça ?…

— Sans doute : je vous requiers, en vertu des ordres ministériels… Est-ce que ce n’est pas clair ?

— Pour vous, c’est possible ; mais, quant à