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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/805

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JUSTINE.

plus de droits à la clémence royale, et il serait déplorable qu’une plus longue captivité permît à la corruption de l’atteindre. Nous le recommandons de toutes nos forces à monseigneur le garde des sceaux, ministre de la justice. »

En même temps Justine recevait la permission de voir Georges. Ce dernier fut presque effrayé en la voyant :

— Tu souffres, ma chère Justine, lui dit-il ; tu n’es pas bien.

— Ce n’est rien, mon bien-aimé… une indisposition… Georges, tu vas être bientôt libre, j’en ai maintenant la certitude : tu es le premier sur le tableau.

— Ô mon Dieu !… Et c’est en pleurant que tu m’annonces un bonheur aussi inespéré !… Pourquoi retirer ta main de la