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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/854

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SUICIDE.

en retournant chez lui ; mais ça ne pouvait pas être autrement : ce garçon ne voulait pas hurler avec les loups, et les loups l’ont mangé. Sacredieu ! il vaut mieux tuer le diable que de se laisser tuer par lui ; douce ou non, l’existence est courte, et il est plus raisonnable de songer à en jouir que d’en retrancher quelque chose.

Là-dessus Guibard rentra, gronda sa servante qui avait laissé refroidir le dîner, et mangea d’un bon appétit. Guibard était un homme d’esprit, il est maintenant évêque !…


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