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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/856

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POST-FACE.

Le tableau est sombre : mais fidèle, le peintre a vu le monde tel qu’il est, c’est-à-dire hideux. Notre organisation sociale est une source intarissable de maux et de crimes de toute espèce ; certes l’auteur n’a pas la prétention de la changer ex abrupto, il a voulu seulement apporter une pierre à ce grand édifice de réforme qui s’élève si lentement ; il a cherché à prouver que nos lois et nos