Page:Rabbe - Album d’un pessimiste, I, 1836.djvu/197

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Tu chérissais les arts : cygne au port superbe, au chant mélodieux, cours légèrement le long des sinuosités d’un fleuve tranquille. — Mais au sein des forêts, au fond des eaux, dans l’espace des airs, souviens-toi que l’homme est le pire et le plus malheureux des êtres de la création ; fuis ses demeures, et plains-le de s’amuser au spectacle odieux qui nous a tant fatigués.