Je suis d’ailleurs empêché[1].
Merde en mon nez ! Dea[2] ! si j’osasse jurer quelque petit coup en[3] cape, cela me soulagerait d’autant. Or bien, patience ! Et donc, si je suis marié, je serai cocu ?
On le dirait.
Si ma femme est prude et chaste, je ne serai jamais cocu ?
Vous me semblez parler correct.
Écoutez.
Tant que voudrez.
Sera elle prude et chaste ? Reste seulement ce point.
J’en doute.
Vous ne la vîtes jamais ?
Que je sache.
Pourquoi donc doutez-vous d’une chose que ne connaissez ?
Pour cause.
Et si la connaissiez ?
Encore plus.
Page, mon mignon, tiens ici mon bonnet : je te le donne, sauve[4] les lunettes, et va en la basse cour[5] jurer une petite demi-heure pour moi. Je jurerai pour toi quand tu voudras. Mais qui me fera cocu ?